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La micro-puce

Aura digitalisée

Inadvertances

 

 

         Notre échange virerait à cette aigreur non communiquée ; libérée du « lui », féminité absoute, point d’achoppement… Je ne comprenais pas où va l’espèce, la place est libre mais reprise et simplement je me souviens, en semblant rappeler - le choix met dans l’orientation de mines où j’ai souffert - assomption de ma direction, divagation restreinte ou partage en tout genre. Idéalement, la chose est parlée sans frontière et son fluide est bu par la page tandis que l’intuition aura été toute lue naïve, native ; le bourreau de sons et des sages est ainsi libre, soumis d’émettre incapable de trancher sans une pensée sauvage maîtresse.

         Le canevas qu’offrait son langage lui aura paru soudain meuble et ce fut d’avoir pu tourner vite ou d’y voir toujours en passant. Mais sa solitude étrange et son renoncement pesaient au cou. Nichée, cachée au fond de son réseau, elle n’attendrait personne et en aurait pu avoir tort : toujours l’humiliante raison ; c’est peut-être la dernière fois, le bel endroit, la première plume ? Nous traversions des couches de nuages, le bandage était mou. « Tu l’as tenu trop en respect. » Ha ! ha ! Eve s’était vue posée sur un petit pot, le petit cul d’un autre aperçu… - ça brûle ? ça chauffe ? cela cuit-il et depuis l’étranger ? le ressenti du même - absorbant-absorbé forcerait-il, encline - à l’écouter encore attentivement cerclée, dans un défaut du verbe permettant de passer, échapper, croître, administrer.

         Elle ne sait pas ce qu’elle lit. « Elle ne sait pas ce qu’elle lit. » Cachée ? lorsque eût été posée la première pierre. Il faut savoir se retenir, tu comprends ? sinon tu ne vivrais pas longtemps. L’achat du réfectoire s’entendait clé en main. Nous ne serions pas si nombreux. Il faut lever toutes les forces armées ; je cherche, j’ai cherché, tu chercherais encore ou serais encore à chercher : nous chercherions encore, pas toujours. Eve assume le verbe en pleine face - il n’est pas faible. Pourquoi nous entretenir ; ce ne sont que des mots gratuits.

         Nous ne partageons rien et n’avalons que quelque chose… Où s’est trouvé Dieu ? « le nôtre et pas le leur » ? : un seul Dieu ? Un joli corps de femme pour l’homme aventureux, injurieux.

 

 

La Lune et le soleil